Violences armées : les femmes et les filles, principales victimes

Violences armées : les femmes et les filles, principales victimes

La situation en Haïti est alarmante, avec une montée incessante des violences perpétrées par des bandits armés. Au cœur de cette crise, ce sont les femmes et les jeunes filles qui subissent le plus durement les conséquences dévastatrices de cette violence généralisée.

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Malgré les multiples défis auxquels est confronté chaque citoyen haïtien en raison de l’omniprésence des gangs criminels, le fardeau porté par les femmes et les jeunes filles est démesuré. Privées d’accès aux services de base, elles sont également exposées de manière disproportionnée aux violences sexuelles.

Les experts de l’organisation des Nations-Unies ont exprimé leur profonde préoccupation face à cette réalité alarmante. Selon eux, les gangs ont adopté la violence sexuelle comme une tactique majeure pour semer la terreur, extorquer de l’argent, asseoir leur contrôle et punir les communautés. Les statistiques des Nations unies montrent que depuis l’escalade de la violence, plus de 200 000 femmes et enfants ont été contraints de fuir leurs foyers en raison des attaques des gangs. Ces déplacements forcés exposent ces femmes et ces filles à des conditions de vie précaires et inadéquates, les rendant particulièrement vulnérables.

De plus, moins de la moitié des établissements de santé dans la capitale sont pleinement opérationnels, ce qui aggrave encore les risques pour les femmes enceintes qui peinent à accéder à des soins adéquats.

La Directrice exécutive de l’UNFPA, le Dr Natalia Kanem, a récemment souligné dans un communiqué cette situation préoccupante en mettant en lumière le risque accru pour les femmes enceintes en Haïti, où les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont déjà une cause majeure de décès féminins. « Seulement 3 % des survivantes de viol reçoivent une assistance médicale dans les 72 heures suivant leur agression », a-t-elle déclaré, soulignant que la plupart des femmes souffrent en silence.

Face à cette crise humanitaire majeure, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour protéger les femmes et les filles, assurer leur accès à des services de santé adaptés et mettre fin à l’impunité dont bénéficient les criminels.

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