Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Ces documents que sont : les certificats de patente de la Société Anonyme dénommée UNIVERS AUTO SERVICES S.A, le numéro du journal Le Moniteur l’autorisant à fonctionner, le quitus délivré à ladite Société par la direction générale des impôts (DGI), prouvent noir sur blanc que l’achat des cinq (5) véhicules contracté par Carlos Lebon pour le compte du Sénat, entre 2016 et 2017, avait été effectué suivant les normes.

Cette entreprise, UNIVERS AUTO SERVICES S.A, dont l’Etat autorise le fonctionnement depuis juin 2014 sait faire affaires avec d’autres institutions étatiques du pays, comme le Palais national ou la Primature. Ce qui laisse supposer qu’elle n’est pas bidon telle que la commission d’enquête de la Cour supérieure des comptes aurait voulu le faire croire.

Haïti-Corruption: l’ancien sénateur Carlos Lebon indexé par un rapport d’audit de la CSC/CA

Alors que les détracteurs de Carlos Lebon l’accusent de corruption, les documents en question montrent que la Société Anonyme patentée au numéro 2707074244 vend les véhicules de marque Toyota nettement moins chers qu’une compagnie de la place.

Le bureau de communication de l’ancien sénateur a déjà souligné dans une note rectificative que la Toyota Land Cruiser LX 10/5 portes coûte 4, 11,250 gourdes l’unité ($65, 000,00), tandis que le même modèle chez un autre concessionnaire se vend à $ 69, 700, 00.

S’appuyant sur ces preuves, Fritz Carlos Lebon s’est gardé de faire des commentaires. Toutefois, l’entourage de l’ex-représentant du département du Sud au Sénat de la République croit que ce dernier est victime d’une offensive politique.

Avec la sortie officieuse de ce rapport encore au stade préliminaire, ces accusations tous azimuts et sans fondement, d’aucuns se demandent si la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif est politisée.

Un homme politique, grand adversaire de Carlos Lebon, tirerait les ficelles au sein de la CSC/CA, selon certaines informations disponibles.

Alors que plusieurs mois nous séparent des prochaines élections pour le renouvellement du tiers du Sénat, certains potentiels candidats sont déjà emparés par la fièvre électorale, se lançant ainsi dans des campagnes de dénigrement contre leurs compétiteurs.