« Aujourd’hui, je dois vous parler d’une situation dont je ne suis pas fier », a dit d’emblée John Colem Morvan avant de faire son mea culpa, avouant avoir commis des erreurs graves envers un membre estimable de la communauté haïtienne. « Des erreurs dont j’en suis le seul responsable », a-t-il dit.

« Les propos que j’ai tenu à son endroit depuis 2018, et qui ont pu le blesser et même ternir sa réputation, étaient sans preuve ni documentation. En d’autres termes, ces propos n’étaient pas exacts et n’auraient pas dû être tenus », a-t-il avoué, ajoutant que M. Napoléon n’a rien à voir avec les activités criminelles et les fonds PetroCaribe dont il l’a accusé à tort de dilapidation.

Il a également indiqué avoir pris conscience de la douleur, le tort et le désagrément qu’il a causés à Monsieur Napoléon, avant de lui adresser ses excuses. « J’en ressens, M. Napoléon, des remords », a-t-il regretté, tout rn espérant que le concerné lui pardonnera.

Par ailleurs, il a réalisé que le fait de tenir un micro est un privilège, mais il ne faut pas en abuser. Il a promis de ne pas reproduire des erreurs similaires et de faire preuve de plus de professionnalisme dans ses propos.