A Port-au-Prince, capitale de boues, déchets et routes en mauvais état, que vaut le MTPTC ?

A Port-au-Prince, capitale de boues, déchets et routes en mauvais état, que vaut le MTPTC ?

Le pays subit les effets d’une crise sociopolitique et sécuritaire depuis des lustres, avec, au pouvoir, des hommes et des femmes qui ne veulent offrir même le minimum au peuple haïtien qui en a assez souffert.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Partout dans la capitale haïtienne, les citoyens circulent dans des routes en très mauvais état. Pas de travaux de réparation, pas de construction de nouvelles routes. Des nids de poules, des tas d’immondices et des odeurs suffocantes règnent en maîtres au cœur de la capitale d’un pays au passé historique glorieux.

L’on se demande si les autorités utilisent uniquement d’autres voies que celles terrestres, dans le seul but de justifier leur déni de la réalité. Sinon, on aurait pu avoir des miettes de la si grande quantité de nos ressources qu’ils collectent à leurs propres intérêts.

Même les voies qu’on pourrait considérer comme les plus importantes sont négligées. L’axe qui relie la route de l’aéroport au carrefour Gérald Bataille en passant par l’avenue Maïs-Gaté est l’un des exemples flagrants. C’est l’expression de l’incompétence, l’insouciance et la mauvaise foi des autorités du ministère des Travaux publics, Transport et Communication (MTPTC) qui ne font que jouir des privilèges attachés à leurs postes.

Mais avant, l’ingénieur Pradel, qui se réclamait d’une opposition maquillée, était l’expert en tout. À tous nos problèmes, il avait les solutions. Aujourd’hui, le voilà au pied du mur et l’expert est devenu méconnaissable. C’est la preuve la plus concrète de l’adage : l’homme aux abords du pouvoir n’est pas l’homme au pouvoir.

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