Le centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH) estime, à travers un rapport autour du fonctionnement du système judiciare, que seul la mise en place d’un tribunal spécial international et une réforme de l’appareil judiciaire et du droit positif haïtien peuvent aider à l’aboutissement de l’affaire Jovenel Moïse.
Pour étayer sa thèse, l’organisme de défense des droits humains évoque une série de difficultés auxquelles le système judiciaire est confronté comme: le manque de moyens et de sécurité, dénonciation, politisation du dossier, manifestation en cascade des juges, des greffiers et des huissiers, dessaisissement, entre autres. À ceux-là s’ajoute le problème de renouvellement des mandats des juges. Voilà pourquoi, le CARDH estime qu’il sera difficile de confier le dossier à un cinquième juge.
Rappelons que quatre juges, Chavannes ETIENNE, Mathieu CHANLATE, Gary ORELIEN et Merlan BELARBE, ont déjà pris connaissance de l’affaire. Cependant, aucun d’entre eux n’a pu conduire l’enquête jusqu’à son aboutissement.
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