Le télescope chilien, doté d’un miroir de 39 mètres de diamètre, a pour objectif de révolutionner l’exploration, mais un complexe industriel risque d’être construit à proximité, affectant les conditions d’exploration.
Publicité
Dans le nord du Chili, au cœur du désert d’Atacama, le chantier du Extremely Large Telescope a débuté depuis six ans et devrait être achevé d’ici 2028. Avec ce nouveau joujou XXL, les astronomes espèrent en apprendre davantage sur les mystères les plus complexes de l’astronomie moderne, comme les trous noirs, les premières galaxies ou encore la matière noire. Mais déjà, les scientifiques s’inquiètent : un projet de méga complexe industriel pourrait voir le jour à proximité et troubler les conditions d’observations en créant de la pollution lumineuse. Naïla Derroisné, notre correspondante au Chili, a pu se rendre sur place. À la Une du Nouvelliste, en Haiti : les habitants de Petite-Rivière, en Artibonite, victimes à nouveau d’attaques des gangsLes habitants de Petite-Rivière ont été réveillés par des rafales, mercredi. L’Artibonite est encore visée par les attaques de gangs. Le bilan n’est pas encore connu, mais « il y a de nombreuses victimes civiles et parmi les forces de l’ordre », assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interviewé en direct dans notre émission. « En ligne, des vidéos montrent les chefs de gangs qui pavoisent », dit Frantz Duval. Pour fuir les attaques, les habitants ont pris le chemin du fleuve, mais « beaucoup ont péri noyé, car il n’y avait pas assez de bateaux », indique Frantz-Duval.Le journaliste haïtien, au micro d’Anne Cantener, est aussi revenu sur les conditions matérielles « très très très confortables » du Conseil présidentiel de transition.Le Nouvelliste fête ses 127 ans ce jeudi 1er mai. « Nous avons de moins en moins d’annonceurs et, entre 2024 et aujourd’hui, nous avons tout perdu, comme beaucoup d’institutions en Haïti », déplore Frantz Duval, rédacteur en chef.USA : Kamala Harris sort du silenceFace aux attaques de Donald Trump contre les immigrés, les universités, les juges, les scientifiques… beaucoup ont reproché aux démocrates de rester trop silencieux. L’ancienne candidate et ancienne vice-présidente Kamala Harris a donc pris la parole hier, lors d’un discours à San Francisco.Dans ce discours, elle a « fustigé » Donald Trump, écrit le Los Angeles Times. « Au lieu d’une administration qui travaille à faire avancer les idéaux les plus ambitieux de l’Amérique, nous assistons à un total abandon de ces idéaux », a notamment déclaré Kamala Harris. Pour la démocrate, le pays est entré dans « une crise constitutionnelle » et « les contre-pouvoirs s’effritent », rapporte le journal californien. Mais Kamala Harris garde espoir : « Ce que l’on observe aussi, ce sont des Américains qui donnent de la voix et montrent leur courage », a-t-elle clamé.Néanmoins, ce discours n’a pas convaincu la presse américaine. Un discours « mordant », mais trop conventionnel, tacle Politico. D’après le média en ligne, Kamala Harris n’a donné que « peu de nouveaux détails » sur sa vision du parti démocrate et du pays, « et encore moins d’indices sur la suite de sa carrière ». Politico croit tout de même savoir que Kamala Harris réfléchit à se présenter au poste de gouverneur de Californie l’an prochain ou à nouveau à la présidence en 2028, après sa cuisante défaite. De son côté, le Los Angeles Times souligne l’ambiance dans le public hier, un accueil « tel une rock star » et le journal de s’interroger : « Comment Kamala Harris parviendra-t-elle à convertir cette bonne volonté pour la suite ? »Le Canada, terre de refuge pour les AméricainsLes plus fragiles ou les plus directement visés par l’administration Trump décident de quitter leur pays. Le Canada voisin est donc devenu un possible refuge. Comme l’a constaté notre envoyée spéciale à Toronto, Marine de la Moissonnière.À lire aussiLe Canada, nouveau refuge pour les Américains inquiets depuis le retour de Donald Trump à la Maison BlancheUn 1er-Mai sous le signe des manifestations en Colombie et au SalvadorEn Colombie, le président de gauche Gustavo Petro avait appelé mercredi à voir « des millions » de Colombiens dans la rue pour ce 1er-Mai. Le chef d’État colombien soumet ce jour au Sénat les 12 questions de sa consultation populaire sur le travail. Exemple de question listé par le journal El Tiempo : « Êtes-vous d’accord pour que le travail le dimanche et les jours fériés soient payé double ? » Le Sénat aura ensuite un mois pour autoriser ou non ce référendum. El Tiempo anticipe donc des semaines de « mouvements et de calculs politiques » car ni l’opposition ni le gouvernement n’ont une majorité au Congrès.Au Salvador, de nombreux syndicats et partis ont appelé à manifester contre le président Bukele. « Ces deux derniers mois, la classe ouvrière a été frappée de plein fouet », dit le mouvement pour la défense de la classe ouvrière au journal El Salvador. Les manifestants protestent contre le licenciement de plus de 20 000 travailleurs du secteur public, le déplacement forcé d’habitants des zones rurales pour des projets immobiliers, les obstacles à la liberté de se syndiquer, mais aussi des salaires trop bas et, enfin, un système d’éducation et de santé publique à la traine.Bolivie : nouvel épisode du feuilleton judiciaire autour de l’ancien président Evo MoralesLe journal bolivien Los Tiempos donne donc la parole à l’avocat d’Evo Morales. D’après lui, « la justice est en train d’être rendue ». Mais, nous dit La Razon, le Tribunal suprême de justice s’indigne de cette décision qui permet, dit-il, « aux citoyens poursuivis pour pédophilie de se moquer de la justice. Nous devons protéger nos enfants ». Et le média Infobae nous apprend que le Conseil de la magistrature bolivien a lancé une enquête disciplinaire contre la juge à l’origine de cette décision. Une juge, souligne La Razon, proche d’Evo Morales. Cette juge a demandé à poursuivre l’enquête, mais dans le département de Cochabamba, le fief d’Evo Morales.La Razon rappelle qu’il y vit dans une maison barricadée, protégée par ses soutiens, pour empêcher son arrestation. Et d’après InfoBae, Evo Morales, pourtant inéligible, compte déposer une candidature présidentielle dans deux semaines à La Paz.
Le télescope chilien, doté d’un miroir de 39 mètres de diamètre, a pour objectif de révolutionner l’exploration, mais un complexe industriel risque d’être construit à proximité, affectant les conditions d’exploration.
Publicité
Dans le nord du Chili, au cœur du désert d’Atacama, le chantier du Extremely Large Telescope a débuté depuis six ans et devrait être achevé d’ici 2028. Avec ce nouveau joujou XXL, les astronomes espèrent en apprendre davantage sur les mystères les plus complexes de l’astronomie moderne, comme les trous noirs, les premières galaxies ou encore la matière noire. Mais déjà, les scientifiques s’inquiètent : un projet de méga complexe industriel pourrait voir le jour à proximité et troubler les conditions d’observations en créant de la pollution lumineuse. Naïla Derroisné, notre correspondante au Chili, a pu se rendre sur place.
À la Une du Nouvelliste, en Haiti : les habitants de Petite-Rivière, en Artibonite, victimes à nouveau d’attaques des gangs
Les habitants de Petite-Rivière ont été réveillés par des rafales, mercredi. L’Artibonite est encore visée par les attaques de gangs. Le bilan n’est pas encore connu, mais « il y a de nombreuses victimes civiles et parmi les forces de l’ordre », assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interviewé en direct dans notre émission. « En ligne, des vidéos montrent les chefs de gangs qui pavoisent », dit Frantz Duval. Pour fuir les attaques, les habitants ont pris le chemin du fleuve, mais « beaucoup ont péri noyé, car il n’y avait pas assez de bateaux », indique Frantz-Duval.
Le journaliste haïtien, au micro d’Anne Cantener, est aussi revenu sur les conditions matérielles « très très très confortables » du Conseil présidentiel de transition.
Le Nouvelliste fête ses 127 ans ce jeudi 1er mai. « Nous avons de moins en moins d’annonceurs et, entre 2024 et aujourd’hui, nous avons tout perdu, comme beaucoup d’institutions en Haïti », déplore Frantz Duval, rédacteur en chef.
USA : Kamala Harris sort du silence
Face aux attaques de Donald Trump contre les immigrés, les universités, les juges, les scientifiques… beaucoup ont reproché aux démocrates de rester trop silencieux. L’ancienne candidate et ancienne vice-présidente Kamala Harris a donc pris la parole hier, lors d’un discours à San Francisco.
Dans ce discours, elle a « fustigé » Donald Trump, écrit le Los Angeles Times. « Au lieu d’une administration qui travaille à faire avancer les idéaux les plus ambitieux de l’Amérique, nous assistons à un total abandon de ces idéaux », a notamment déclaré Kamala Harris. Pour la démocrate, le pays est entré dans « une crise constitutionnelle » et « les contre-pouvoirs s’effritent », rapporte le journal californien. Mais Kamala Harris garde espoir : « Ce que l’on observe aussi, ce sont des Américains qui donnent de la voix et montrent leur courage », a-t-elle clamé.
Néanmoins, ce discours n’a pas convaincu la presse américaine. Un discours « mordant », mais trop conventionnel, tacle Politico. D’après le média en ligne, Kamala Harris n’a donné que « peu de nouveaux détails » sur sa vision du parti démocrate et du pays, « et encore moins d’indices sur la suite de sa carrière ». Politico croit tout de même savoir que Kamala Harris réfléchit à se présenter au poste de gouverneur de Californie l’an prochain ou à nouveau à la présidence en 2028, après sa cuisante défaite. De son côté, le Los Angeles Times souligne l’ambiance dans le public hier, un accueil « tel une rock star » et le journal de s’interroger : « Comment Kamala Harris parviendra-t-elle à convertir cette bonne volonté pour la suite ? »
Le Canada, terre de refuge pour les Américains
Les plus fragiles ou les plus directement visés par l’administration Trump décident de quitter leur pays. Le Canada voisin est donc devenu un possible refuge. Comme l’a constaté notre envoyée spéciale à Toronto, Marine de la Moissonnière.
À lire aussiLe Canada, nouveau refuge pour les Américains inquiets depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche
Un 1er-Mai sous le signe des manifestations en Colombie et au Salvador
En Colombie, le président de gauche Gustavo Petro avait appelé mercredi à voir « des millions » de Colombiens dans la rue pour ce 1er-Mai. Le chef d’État colombien soumet ce jour au Sénat les 12 questions de sa consultation populaire sur le travail. Exemple de question listé par le journal El Tiempo : « Êtes-vous d’accord pour que le travail le dimanche et les jours fériés soient payé double ? »
Le Sénat aura ensuite un mois pour autoriser ou non ce référendum. El Tiempo anticipe donc des semaines de « mouvements et de calculs politiques » car ni l’opposition ni le gouvernement n’ont une majorité au Congrès.
Au Salvador, de nombreux syndicats et partis ont appelé à manifester contre le président Bukele. « Ces deux derniers mois, la classe ouvrière a été frappée de plein fouet », dit le mouvement pour la défense de la classe ouvrière au journal El Salvador. Les manifestants protestent contre le licenciement de plus de 20 000 travailleurs du secteur public, le déplacement forcé d’habitants des zones rurales pour des projets immobiliers, les obstacles à la liberté de se syndiquer, mais aussi des salaires trop bas et, enfin, un système d’éducation et de santé publique à la traine.
Bolivie : nouvel épisode du feuilleton judiciaire autour de l’ancien président Evo Morales
Le journal bolivien Los Tiempos donne donc la parole à l’avocat d’Evo Morales. D’après lui, « la justice est en train d’être rendue ». Mais, nous dit La Razon, le Tribunal suprême de justice s’indigne de cette décision qui permet, dit-il, « aux citoyens poursuivis pour pédophilie de se moquer de la justice. Nous devons protéger nos enfants ».
Et le média Infobae nous apprend que le Conseil de la magistrature bolivien a lancé une enquête disciplinaire contre la juge à l’origine de cette décision. Une juge, souligne La Razon, proche d’Evo Morales. Cette juge a demandé à poursuivre l’enquête, mais dans le département de Cochabamba, le fief d’Evo Morales.
La Razon rappelle qu’il y vit dans une maison barricadée, protégée par ses soutiens, pour empêcher son arrestation. Et d’après InfoBae, Evo Morales, pourtant inéligible, compte déposer une candidature présidentielle dans deux semaines à La Paz.
Leave a Comment
Your email address will not be published. Required fields are marked with *