On est sans nouvelles de deux journalistes haïtiens depuis le 31 mars dernier, depuis l’attaque des gangs à Mirebalais. Selon l’Association des journalistes haïtiens, il s’agit de Jean-Christophe Collègue, ancien correspondant de Voice of America, dont la maison a été incendiée, et d’Israël Roger Claudy, enlevé par des criminels qui l’auraient pris pour des membres de la BSAP, cette unité des forces de l’ordre.
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Une dizaine d’autres journalistes ont dû prendre la fuite pour échapper à la violence des gangs. L’Association des journalistes haïtiens lance un appel pour exiger justice et demander aux autorités de mieux protéger les journalistes.Haïti : des drones pour lutter contre les gangsFace à cette violence toujours plus grande, la police utilise depuis quelques semaines des drones contre les groupes criminels. Ils permettent d’atteindre les zones contrôlées par les gangs. Une nouvelle stratégie qui ne fait pas l’unanimité. Ses partisans saluent un moyen pour les policiers de pouvoir enfin faire peur, voire de reprendre le contrôle de certains pans de Port-au-Prince et de ses environs. En revanche, d’autres voix critiquent l’efficacité limitée des drones et le risque de victimes collatérales. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama.La République dominicaine veut « se protéger » de la crise haïtienneLa situation en Haïti inquiète son voisin, la République dominicaine, qui se barricade encore un peu plus. Hier, le président dominicain a annoncé des mesures pour, dit-il, protéger son pays. Luis Abinader « durcit le ton », écrit Le Nouvelliste qui liste les 15 mesures dévoilées hier et destinées à « contrer la migration irrégulière haïtienne ». Parmi elles, « l’envoi de 1 500 soldats supplémentaires à la frontière, en addition aux 9 500 déjà en poste, ainsi que la construction de 13 kilomètres de clôture supplémentaires aux 54 kilomètres de mur déjà construits », souligne le quotidien haïtien. Des mesures « drastiques », estime le journal dominicain El Nacional. Des mesures « fortes » pour El Caribe.Un demi-million d’Haïtiens vivent en République dominicaine, pays de 10,5 millions d’habitants.À lire aussiLa République dominicaine durcit encore le ton face à l’immigration illégale en provenance d’HaïtiAux États-Unis, les démocrates veulent riposterFace aux turbulences provoquées par Donald Trump, les démocrates sont assez silencieux jusqu’à présent. Mais voilà qu’ils décident de réagir, nous apprend le Washington Post, en créant une « cellule de guerre ». Les démocrates ont entendu leurs électeurs, rassemblés notamment hier dans les rues de plusieurs villes américaines. Des électeurs qui leur demandent de faire quelque chose. Et dans un premier temps, le parti veut « contrer les fausses informations de l’administration » Trump, explique le Washington Post. Pour cela, il va s’appuyer sur « un vaste réseau de micro-influenceurs qui peuvent avoir un public plus restreint, mais plus dévoué sur les réseaux sociaux ». Ce sont des « tactiques d’opposition créatives », se félicitent les responsables démocrates qui espèrent redorer leur blason alors que le parti est au plus bas dans les sondages, explique le Washingon Post. Pour beaucoup d’électeurs, les démocrates sont « faibles ».Des démocrates « faibles » et « vieux »Les jeunes démocrates estiment que « le parti est dominé par une vielle génération de dirigeants qui ont perdu le contact avec les luttes quotidiennes des Américains », peut-on lire dans un autre article du Washington Post. Des dirigeants qui ne sont pas assez combatifs, estime ainsi Saikat Chakrabarti qui a travaillé pour Alexandria Ocasio-Cortez. Des dirigeants qui « attendent simplement qu’arrive le retour de bâton pour Donald Trump et que la balance repenche en leur faveur ». « C’est comme si, depuis toujours, les démocrates et les républicains jouaient aux échecs. Sauf que là, les républicains ont mis le feu à la maison et les démocrates restent assis et réfléchissent à leur prochain coup », explique la sénatrice du Michigan, Mallory McMorrow, 38 ans, dans les colonnes du journal.Ce débat sur l’âge n’est pas nouveau et touche aussi les républicains. Nikki Haley, candidate aux primaires face à Donald Trump, avait qualifié le Congrès américain, de « maison de retraite la mieux lotie des États-Unis », rappelle le Washington Post. Fin 2023, 79% des Américains étaient pour l’instauration d’un âge maximum pour siéger à Washington. Mais pour certains démocrates, c’est devenu une urgence vitale de rajeunir le parti. Comme l’explique le Washington Post, ils ont l’impression que rien ne bouge alors que leur colère contre Donald Trump ne fait que grandir. C’est pour ça que beaucoup de démocrates trentenaires sont en train de se mettre en ordre de bataille en vue des élections de 2026.Au Chili, les machis soignent le corps et l’espritAu Chili, la médecine traditionnelle est de plus en plus populaire. Celle des Mapuches dépasse désormais la communauté et les Chiliens font plus souvent appel aux machis, ces guérisseurs et leaders spirituels. Ils connaissent les plantes locales, les utilisent pour soigner le corps et l’esprit à travers des rituels sacrés et des cérémonies. Reportage de notre correspondante, Naïla Derroisné.
On est sans nouvelles de deux journalistes haïtiens depuis le 31 mars dernier, depuis l’attaque des gangs à Mirebalais. Selon l’Association des journalistes haïtiens, il s’agit de Jean-Christophe Collègue, ancien correspondant de Voice of America, dont la maison a été incendiée, et d’Israël Roger Claudy, enlevé par des criminels qui l’auraient pris pour des membres de la BSAP, cette unité des forces de l’ordre.
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Une dizaine d’autres journalistes ont dû prendre la fuite pour échapper à la violence des gangs. L’Association des journalistes haïtiens lance un appel pour exiger justice et demander aux autorités de mieux protéger les journalistes.
Haïti : des drones pour lutter contre les gangs
Face à cette violence toujours plus grande, la police utilise depuis quelques semaines des drones contre les groupes criminels. Ils permettent d’atteindre les zones contrôlées par les gangs. Une nouvelle stratégie qui ne fait pas l’unanimité. Ses partisans saluent un moyen pour les policiers de pouvoir enfin faire peur, voire de reprendre le contrôle de certains pans de Port-au-Prince et de ses environs. En revanche, d’autres voix critiquent l’efficacité limitée des drones et le risque de victimes collatérales. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama.
La République dominicaine veut « se protéger » de la crise haïtienne
La situation en Haïti inquiète son voisin, la République dominicaine, qui se barricade encore un peu plus. Hier, le président dominicain a annoncé des mesures pour, dit-il, protéger son pays. Luis Abinader « durcit le ton », écrit Le Nouvelliste qui liste les 15 mesures dévoilées hier et destinées à « contrer la migration irrégulière haïtienne ». Parmi elles, « l’envoi de 1 500 soldats supplémentaires à la frontière, en addition aux 9 500 déjà en poste, ainsi que la construction de 13 kilomètres de clôture supplémentaires aux 54 kilomètres de mur déjà construits », souligne le quotidien haïtien. Des mesures « drastiques », estime le journal dominicain El Nacional. Des mesures « fortes » pour El Caribe.
Un demi-million d’Haïtiens vivent en République dominicaine, pays de 10,5 millions d’habitants.
À lire aussiLa République dominicaine durcit encore le ton face à l’immigration illégale en provenance d’Haïti
Aux États-Unis, les démocrates veulent riposter
Face aux turbulences provoquées par Donald Trump, les démocrates sont assez silencieux jusqu’à présent. Mais voilà qu’ils décident de réagir, nous apprend le Washington Post, en créant une « cellule de guerre ». Les démocrates ont entendu leurs électeurs, rassemblés notamment hier dans les rues de plusieurs villes américaines. Des électeurs qui leur demandent de faire quelque chose. Et dans un premier temps, le parti veut « contrer les fausses informations de l’administration » Trump, explique le Washington Post. Pour cela, il va s’appuyer sur « un vaste réseau de micro-influenceurs qui peuvent avoir un public plus restreint, mais plus dévoué sur les réseaux sociaux ». Ce sont des « tactiques d’opposition créatives », se félicitent les responsables démocrates qui espèrent redorer leur blason alors que le parti est au plus bas dans les sondages, explique le Washingon Post. Pour beaucoup d’électeurs, les démocrates sont « faibles ».
Des démocrates « faibles » et « vieux »
Les jeunes démocrates estiment que « le parti est dominé par une vielle génération de dirigeants qui ont perdu le contact avec les luttes quotidiennes des Américains », peut-on lire dans un autre article du Washington Post. Des dirigeants qui ne sont pas assez combatifs, estime ainsi Saikat Chakrabarti qui a travaillé pour Alexandria Ocasio-Cortez. Des dirigeants qui « attendent simplement qu’arrive le retour de bâton pour Donald Trump et que la balance repenche en leur faveur ». « C’est comme si, depuis toujours, les démocrates et les républicains jouaient aux échecs. Sauf que là, les républicains ont mis le feu à la maison et les démocrates restent assis et réfléchissent à leur prochain coup », explique la sénatrice du Michigan, Mallory McMorrow, 38 ans, dans les colonnes du journal.
Ce débat sur l’âge n’est pas nouveau et touche aussi les républicains. Nikki Haley, candidate aux primaires face à Donald Trump, avait qualifié le Congrès américain, de « maison de retraite la mieux lotie des États-Unis », rappelle le Washington Post. Fin 2023, 79% des Américains étaient pour l’instauration d’un âge maximum pour siéger à Washington. Mais pour certains démocrates, c’est devenu une urgence vitale de rajeunir le parti. Comme l’explique le Washington Post, ils ont l’impression que rien ne bouge alors que leur colère contre Donald Trump ne fait que grandir. C’est pour ça que beaucoup de démocrates trentenaires sont en train de se mettre en ordre de bataille en vue des élections de 2026.
Au Chili, les machis soignent le corps et l’esprit
Au Chili, la médecine traditionnelle est de plus en plus populaire. Celle des Mapuches dépasse désormais la communauté et les Chiliens font plus souvent appel aux machis, ces guérisseurs et leaders spirituels. Ils connaissent les plantes locales, les utilisent pour soigner le corps et l’esprit à travers des rituels sacrés et des cérémonies. Reportage de notre correspondante, Naïla Derroisné.
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