Le rapport de la commission qui approfondissait l’enquête sur l’utilisation des fonds Petrocaribe continue d’être contesté avec preuve à l’appui. Après qu’une équipe de techniciens de l’ancien premier ministre Laurent Lamothe ait rétabli la vérité concernant la route reliant Colladère à Cerca-Cavajal, c’est au tour de l’ancienne ministre du Tourisme de clarifier certains points du rapport.
Madame Stéphanie Balmir Villedrouin prend comme exemple 5 points qui sont reprochés au ministère qu’elle avait dirigé de 2011 à 2016 dans le rapport de la commission.
L’ex ministre du tourisme Stéphanie Balmir Villedrouin dément formellement le rapport de Petro caribe. Parmi les chefs d’accusations, le document mentionne dans plusieurs pages que le responsable de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif n’a pas signé plusieurs contrats liés au projet du ministère du Tourisme. Face à cette accusation l’ancienne Ministre du Tourisme présente une correspondance du Président de la cour Supérieure des comptes validant tous les contrats. Sur le document on peut lire : ”vu et approuvé par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif”.
Le projet sur la biodiversité avec la compagnie CHRAD à l’île-à-vache est relevé deux fois dans le rapport alors qu’il y a eu qu’un contrat, souligne la ministre.
Toujours dans le même dossier, le rapport révèle que les 2 % d’acompte de la DGI n’ont pas été prélevés. Une information rejetée par Stéphanie Balmir Villedrouin qui dispose des copies de chèques prouvant le contraire identifiés respectivement à la BRH au numéro 9022, 10625 ,11444.
-Parmi les failles soulignées figure aussi à deux reprises un dossier intitulé ‘’MARDNR/SEPV ‘’.
Alors que le le rapport mentionne ce dossier comme un contrat, Stéphanie Balmir Villedrouin rétorque qu’il s’agit d’un protocole d’accord signé entre Le Ministère de l ’Agriculture Des Ressources Naturelles et du Développement et celui du Tourisme le 2 Décembre 2013 dans le cadre du programme Destination Touristique .
Madame Balmir ajoute qu’aucun montant n’a été décaissé par le MT au profit du MARNDR contrairement à ce qui est reflété dans le rapport.
Ainsi, les 738000 soulignés dans le rapport pour ce projet est faux.
Les 2% d’acompte prévisionnel au profit de la DGI n’ont pas été prélevés dans le cadre du projet de la mise en place du Centre de décharge visant à valoriser les déchets solides à l’île-à-vache indique le rapport.
Là encore, Madame Stéphanie Balmir Villedrouin réfute avec pour preuve la copie de chèque de la BRH identifiée au numéro 11770.
Quant au projet de réhabilitation de Mangrove lancé de concert avec la fondation verte, la commission accuse le MT d’avoir signé un contrat avec une firme illégale. Madame la ministre qui contrebalance clame: ”cette compagnie détenait lors de la signature du contrat toutes ses pièces, le quitus et l’arrêté présidentiel reconnaissant la fondation d’utilité publique”. De ce fait, elle n’avait pas besoin de patente poursuit-elle
Le rapport mentionne trois décaissements dans le projet de révision du système d’eau à Kaykok, zone de l’île-à-vache. Alors qu’il y en a que deux effectués l’un pour un montant de 887.655,24 et 2.071.195,80 pour l’autre, souligne la ministre.
Cette compagnie a écrit pour réclamer le troisième versement nuance Stéphanie Balmir Villedrouin qui se questionne concernant le montant mentionné dans le rapport par la commission.
Le programme de pêche mise en place par le MT de concert avec la compagnie PV Engeneering et Services n’est pas scellé, le nom du signataire n ‘est pas mentionné critique le rapport. Madame Balmir rejette et confirme que le contrat a été rédigé en bonne et due forme jusqu’à la dernière page.
L’ancienne ministre du Tourisme prend ces points en exemple cependant d’autres failles ont été relevées dans le rapport. Elle exige que l’ensemble de ces irrégularités soient prise en compte par les concernés.
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