Haïti : vers une mission internationale anti-gang

Haïti : vers une mission internationale anti-gang

Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son feu vert à la transformation de la Mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force antigang. Cette force sera plus robuste pour tenter d’endiguer la violence qui ravage le pays. Nous en parlons avec Diego Da Rin, expert à l’International Crisis Group, spécialiste d’Haïti.

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La nouvelle force, qui n’est pas une mission de maintien de la paix de l’ONU, pourra compter un maximum de 5.500 personnes en uniforme, des policiers mais aussi des militaires, contrairement à la MMAS, dont le mandat s’achève le 2 octobre 2025, donc demain. Pour Diego Da Rin, la question du financement reste le principal obstacle. Les contributions volontaires nécessaires pour couvrir les salaires et l’équipement de la mission ne sont pas encore garanties. Les États-Unis refusent de financer majoritairement l’opération. Ils cherchent à mobiliser le Canada, les Caraïbes et l’Amérique latine pour combler les besoins. Mais il y a aussi le calendrier politique haïtien qui complique la situation. La mission est prévue pour un an et devrait s’achever au moment où prend fin la transition politique en Haïti, c’est-à-dire en février 2026. Diego Da Rin souligne que, jusqu’à présent, aucun accord sérieux n’a été trouvé entre les forces politiques afin de préparer des élections et donc un avenir institutionnel du pays. Claudia Sheinbaum, un an à la présidence du Mexique Voilà un an que Claudia Sheinbaum dirige le Mexique. L’arrivée d’une femme à la tête du pays était une première pour le pays. Aujourd’hui, elle bénéficie d’une extrême popularité, même si certaines de ses réformes ont été fortement critiquées, comme la refonte du pouvoir judiciaire qui a mené à l’élection des juges. Mais sa capacité de tenir tête au président américain Donald Trump lui assure un large soutien du peuple mexicain. Un reportage de Gwendolina Duval. À lire aussiMexique: après un an au pouvoir, la popularité de Claudia Sheinbaum est toujours intacte Shutdown : Donald Trump assure le fonctionnement des services qui lui sont chers Selon le site Politico, l’administration Trump a pris soin de protéger les priorités du président. Les services chargés de la lutte contre l’immigration et des droits de douane – deux piliers de son agenda – continuent de fonctionner grâce à des dérogations. En revanche, des centaines de milliers de fonctionnaires sont renvoyés chez eux, paralysant des missions-clés de l’État : contrôles de sécurité alimentaire, versement de certaines aides sociales, ou encore publication des statistiques de l’emploi. Pour Politico, cette gestion sélective illustre la stratégie de Donald Trump : faire porter la responsabilité du blocage aux démocrates, tout en utilisant la crise pour consolider son propre programme et affaiblir celui de ses adversaires. À lire aussiAvec le «shutdown», les États-Unis sont en situation de paralysie budgétaire L’enjeu principal, c’est l’accès à la santé Et surtout un accès abordable, rappelle le New York Times. Donald Trump veut mettre fin aux crédits d’impôt qui réduisent le coût des assurances maladie achetées grâce à l’Obamacare. Sans ces aides, les primes pourraient doubler, préviennent les experts cités par le journal. Les démocrates, eux, exigent leur maintien et veulent aussi revenir sur les coupes dans Medicaid, l’assurance des Américains à faible revenu. Mais plutôt que de négocier, note le quotidien, le président a choisi l’épreuve de force : menaces de licenciements massifs dans la Fonction publique, pressions sur l’opposition, accusations infondées selon lesquelles les démocrates défendraient les sans-papiers. Une stratégie qui tranche avec les précédentes fermetures budgétaires, où les présidents cherchaient au contraire à limiter l’impact pour les Américains. Pour le New York Times, les démocrates font un «choix douloureux» : ils refusent de céder, au prix d’un blocage qui pénalise les services publics. Mais la responsabilité principale incombe à Donald Trump, qui enferme le pays dans une alternative perdant-perdant : couper dans les aides sociales ou subir les conséquences du shutdown. À écouter aussiÉtats-Unis: des coupes prévues dans l’assurance santé inquiètent les Américains Journal de la 1ère Les élus de l’Outre-mer conviés à un diner à l’Elysée.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son feu vert à la transformation de la Mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force antigang. Cette force sera plus robuste pour tenter d’endiguer la violence qui ravage le pays. Nous en parlons avec Diego Da Rin, expert à l’International Crisis Group, spécialiste d’Haïti.

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La nouvelle force, qui n’est pas une mission de maintien de la paix de l’ONU, pourra compter un maximum de 5.500 personnes en uniforme, des policiers mais aussi des militaires, contrairement à la MMAS, dont le mandat s’achève le 2 octobre 2025, donc demain. Pour Diego Da Rin, la question du financement reste le principal obstacle. Les contributions volontaires nécessaires pour couvrir les salaires et l’équipement de la mission ne sont pas encore garanties. Les États-Unis refusent de financer majoritairement l’opération. Ils cherchent à mobiliser le Canada, les Caraïbes et l’Amérique latine pour combler les besoins. Mais il y a aussi le calendrier politique haïtien qui complique la situation. La mission est prévue pour un an et devrait s’achever au moment où prend fin la transition politique en Haïti, c’est-à-dire en février 2026. Diego Da Rin souligne que, jusqu’à présent, aucun accord sérieux n’a été trouvé entre les forces politiques afin de préparer des élections et donc un avenir institutionnel du pays.

Claudia Sheinbaum, un an à la présidence du Mexique

Voilà un an que Claudia Sheinbaum dirige le Mexique. L’arrivée d’une femme à la tête du pays était une première pour le pays. Aujourd’hui, elle bénéficie d’une extrême popularité, même si certaines de ses réformes ont été fortement critiquées, comme la refonte du pouvoir judiciaire qui a mené à l’élection des juges. Mais sa capacité de tenir tête au président américain Donald Trump lui assure un large soutien du peuple mexicain. Un reportage de Gwendolina Duval.

À lire aussiMexique: après un an au pouvoir, la popularité de Claudia Sheinbaum est toujours intacte

Shutdown : Donald Trump assure le fonctionnement des services qui lui sont chers

Selon le site Politico, l’administration Trump a pris soin de protéger les priorités du président. Les services chargés de la lutte contre l’immigration et des droits de douane – deux piliers de son agenda – continuent de fonctionner grâce à des dérogations. En revanche, des centaines de milliers de fonctionnaires sont renvoyés chez eux, paralysant des missions-clés de l’État : contrôles de sécurité alimentaire, versement de certaines aides sociales, ou encore publication des statistiques de l’emploi. Pour Politico, cette gestion sélective illustre la stratégie de Donald Trump : faire porter la responsabilité du blocage aux démocrates, tout en utilisant la crise pour consolider son propre programme et affaiblir celui de ses adversaires.

À lire aussiAvec le «shutdown», les États-Unis sont en situation de paralysie budgétaire

L’enjeu principal, c’est l’accès à la santé

Et surtout un accès abordable, rappelle le New York Times. Donald Trump veut mettre fin aux crédits d’impôt qui réduisent le coût des assurances maladie achetées grâce à l’Obamacare. Sans ces aides, les primes pourraient doubler, préviennent les experts cités par le journal. Les démocrates, eux, exigent leur maintien et veulent aussi revenir sur les coupes dans Medicaid, l’assurance des Américains à faible revenu. Mais plutôt que de négocier, note le quotidien, le président a choisi l’épreuve de force : menaces de licenciements massifs dans la Fonction publique, pressions sur l’opposition, accusations infondées selon lesquelles les démocrates défendraient les sans-papiers. Une stratégie qui tranche avec les précédentes fermetures budgétaires, où les présidents cherchaient au contraire à limiter l’impact pour les Américains. Pour le New York Times, les démocrates font un «choix douloureux» : ils refusent de céder, au prix d’un blocage qui pénalise les services publics. Mais la responsabilité principale incombe à Donald Trump, qui enferme le pays dans une alternative perdant-perdant : couper dans les aides sociales ou subir les conséquences du shutdown.

À écouter aussiÉtats-Unis: des coupes prévues dans l’assurance santé inquiètent les Américains

Journal de la 1ère

Les élus de l’Outre-mer conviés à un diner à l’Elysée.

RFI
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