Les médias nous saoûlent, ces jours-ci, de ces discours de “leaders politiques” qui eurent pu éveiller et réveiller face à la réalité, de même que de ces rhétoriques somnifères, dénis de la réalité qui inhibent. Evidemment, certains discours sont audibles avec des mots comestibles, qui passent dans l’opinion. Il y a aussi ceux qui sont bruyamment inaudibles avec leurs maux oratoires, au relent destructeur.
Dans une sorte d’incapacité chronique à reconnaître le moindre mérite au pouvoir en place, certains médias tentent d’inoculer dans nos veines le sérum d’une asphyxiante pensée unique, univoque et uniforme qui récuse avec une manifeste mauvaise foi notre statut de démocratie sous la présidence de Jovenel Moïse. On se frotte les yeux, on s’essuie les oreilles, on se torture la moelle épinière à lire et à entendre certains opposants et certains «société-civilards» qui osent soutenir qu’Haïti est en recul démocratique et que Jovenel Moïse est un apprenti dictateur, quand il n’est pas un dictateur, tout court.
Après ses différentes interventions et causeries sur les médias traditionnels et sociaux auxquels il nous a habitués depuis longtemps déjà! Dans quelle dictature, on peut voir pareil exercice? Assister à de telles prestations médiatiques dans lesquelles il présente l’état de la Nation, dénonce ceux qui font obstacle au développement du pays et rend des comptes sur ses projets et réalisations au bénéfice de la population. Et ce, en dépit de l’indifférence et des vaines tentatives de diabolisation politico-médiatique, d’enfumage par pétards verbaux, d’une certaine presse, dite militante ou complaisante envers l’opposition, qui préfère avachir la conjoncture sociopolitique dans de stériles débats. C’est un traitement injuste que l’on inflige au Président Jovenel Moïse.
Heureusement, le Chef de l’Etat ne se laisse point distraire. Lui qui est résolument tourné vers des réalisations encore et encore à même de hisser Haïti vers le sommet de l’émergence. Le chemin du travail qui ennoblit l’homme et qui embellit une nation ne s’accommode point de monologues parallèles. Il n’emprunte pas les assourdissants soliloques qui peuplent les argumentaires de quelques psychanalystes, analystes et autres spécialistes de bazar, armés de mensonges, de médisances. N’en rajoutons pas ad nauseam, aux productions issues de la fabrique des imposteurs où l’éthique, la qualité, la réflexion et la vertu sont prohibées. Certains ouvriers de cette fabrique sont dans des récriminations faciles…par clavier.
Un bilan de 4 années, pourtant bien costaud
L’essentiel est que des Haïtiens de bonne foi -pourtant très nombreux !- s’intéressent au discours de Jovenel et l’observent de très près dans ses moindres faits et gestes. Rarement dans notre histoire, on a vu un Président qui ose remettre en question les privilèges d’une certaine classe de détenteurs de capitaux mal accumulés depuis 1804.
Le Président de la République balise un autre chemin et ouvre un espoir au pays, un espoir qui demeure et puisse conforter notre stabilité politique tant souhaitée et nos performances économiques dans un environnement aux convulsions in-sécuritaires, ravageuses et corrosives. Les meilleures réponses que le Président Jovenel Moïse a toujours apportées à ses contempteurs, restent la vertu du travail. Ce n’est facile, ce chemin. Toutefois, «le travail, s’il peut faire souffrir, c’est parce qu’il est porteur de nombreuses promesses».
Les résultats sous la présidence de l’actuel locataire du Palais National sont sans commune mesure. Bien sûr, ce n’est pas le nirvana économique et social. Mais ce n’est pas non plus l’enfer dans lequel les nihilistes veulent enfermer la gouvernance actuelle. Si le Président Jovenel Moïse a «osé» faire dans un exercice de résilience mais de préparation de l’avenir, c’est parce que son bilan est bien costaud, n’en déplaise aux spécialistes des tempêtes et des orages.
Après l’intervention du Chef de l’Etat suivie de la publication du document-bilan des 4 ans de sa gouvernance, sur lequel Pouvoir et Opposition peuvent trouver bien de bonnes matières à pétrir et à penser pour un futur meilleur, qui peut dénier au Président d’avoir une vision et de nourrir une grande ambition pour le pays ? Sa vision, qui cristallise les attentes et les espoirs, a été forgée au contact du pays profond, au constat du malaise social et des nombreuses fractures qui traversent la société. Elle découle d’une connaissance intime des réalités de nos terroirs, de l’observation des dures réalités quotidiennes et des conditions de vie précaires de la population.
La vision du président de la République s’est enrichie de patientes séances d’écoute, de discussions et de partage avec les Haïtiennes et Haïtiens de tous les âges, de toutes les conditions, de toutes les régions du pays et de la diaspora. Elle est condensée dans le programme du candidat qu’il fut, où il promettait de mettre la terre, les hommes, l’eau et le soleil ensemble pour pouvoir démarrer sa révolution économique.
Il n’en est pas question dans une dictature. Et ceux qui veulent le faire croire à tort et à travers le savent très bien.
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