La mort du Président de la République, Jovenel Moïse, est loin d’être une bonne nouvelle dont il y a lieu de se réjouir. Même l’opposant le plus farouche au régime PHTK, pourvu qu’il soit toujours doté de son humanité, ne peut dire le contraire. Le caractère tragique de la disparition du Chef de l’Etat, son aspect sacrificiel, considération faite des images du cadavre présidentiel qui circulent sur les réseaux sociaux, suscitent la pitié de tous ceux pour qui le concept « humain » a encore un sens et de la substance. En attendant que la justice dise son mot, si jamais elle le dira, Haïti ne doit pas fermer les yeux sur ses grands défis, anciens et nouveaux. La mort du 58ème occupant du Palais national n’entraine pas la fin de nos problèmes, loin s’en faut.