Ces derniers jours, Volkswagen a assemblé sa toute première voiture dans sa nouvelle usine du Rwanda.
Pour ce constructeur automobile allemand, il s’agit d’un investissement de 20 millions de $ US qui a pour objectif de créer jusqu’à 1000 emplois.
Il est prévu que l’usine, qui située à Kigali, puisse assembler jusqu’à 5000 véhicules annuellement. La Polo y est d’abord construite. Cette chaîne pourrait aussi assembler la Passat, le Tiguan, l’Amarok et le Teramont – ce dernier porte le nom «Atlas» en Amérique du Nord.
Étant donné que la possession d’une automobile neuve ou d’occasion n’est pas courante au Rwanda – à peine plus de 200 000 voitures ont été enregistrées au pays depuis 1997 -, Volkswagen entend y développer un service de partage de voiture.
Puisqu’Uber n’a pas encore étendu ses activités dans ce pays d’Afrique subsaharienne, le constructeur automobile allemand pourrait prendre une longueur d’avance. Ainsi, les Rwandais pourraient profiter de la liberté qu’offre une automobile sans pour autant avoir à absorber les coûts liés à son achat.
Le président du Rwanda, Paul Kagame, accueille plus que favorablement cette nouvelle usine en ajoutant que «cette initiative montre ce dont nous sommes capables. Pour cette raison et pour d’autres, ce partenariat prometteur avec Volkswagen est bien parti».
Du côté de Volkswagen, on mise sur cette stratégie en croyant à l’effervescence économique de ce pays.