Plusieurs secteurs se sont accaparés du mouvement PetroChallenge à des fins personnelles, alors qu’au départ ses initiateurs voulaient réclamer, en toute neutralité disaient-ils, des explications sur l’utilisation des fonds PetroCaribe.
Par le biais de ce mouvement passé de la toile à la rue, puis politiquement récupéré, des politiciens traditionnels exigent le départ prématuré du président de la République, Jovenel Moïse.
L’Opposition farouche est désormais aux commandes de cette initiative qui se voulait apolitique.
La manifestation organisée ce 18 novembre à l’appel du secteur démocratique et populaire en est la preuve tangible. La voix des PetroChallengers est aujourd’hui trop faible pour demander : Kot kob PetroCaribe a ?
D’ailleurs signe d’essoufflement ou de faiblesse, des figures représentatives du mouvement PetroChallenge n’ont pas participé à cette manifestations qui a fait une demie douzaine de morts.
Les PetroChallengers en se démarquant de la manifestation du 18 novembre prennent leurs distances par rapport aux Lavalassiens qui prônent le “rache manyòk.
En tout cas, cette manifestation organisée, pour marquer les 215 ans de la bataille de Vertières n’avait rien de pacifique. Plusieurs pare-brises de véhicules ont été cassé, d’autres incendiés.
L’homme au drapeau rouge et noir, l’ex-sénateur Moïse Jean-Charles appelle ses partisans à rester mobilier afin de maintenir allumer le flambeau de la mobilisation.
La politique politicienne supplante définitivement le mouvement PetroChallenge.
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