« Ces actes de violence ne sont pas seulement une attaque contre des biens matériels, mais une attaque directe contre la liberté de la presse et la liberté d’expression, piliers essentiels de toute démocratie », a déploré le RENAMEL dans cette note.

Le RENAMEL dit exprimer son indignation et sa profonde consternation face aux attaques odieuses perpétrées contre deux médias haïtiens dont la radio-télévision Caraïbes (RTVC) et la radio Mélodie FM.

D’après le RENAMEL, aucune perte en vies humaines n’est à déplorer mais les dégâts causés par ces attaques sont considérables et immenses Aussi auront-ils un impact durable sur la capacité de ces médias à informer le public. Pour le Réseau des médias en ligne, ces attaques visent à intimider les journalistes et à réduire au silence les voix critiques, dans un contexte déjà marqué par une instabilité persistante.

Le RENAMEL dans cette note lance un appel aux autorités haïtiennes afin d’agir en conséquence pour freiner les actions malhonnêtes des bandits qui ne cessent de semer le désordre et le chaos sur leur passage.

Par ailleurs, le RENAMEL exhorte la communauté internationale à se mobiliser pour soutenir la presse haïtienne et à condamner ces actes qui menacent la démocratie et les droits fondamentaux.

« La liberté de la presse est un droit inaliénable. Attaquer les médias, c’est attaquer la démocratie elle-même. Le RENAMEL reste plus que jamais déterminé à défendre ce droit et à soutenir les médias haïtiens dans leur mission essentielle d’information », a conclu le Réseau National des Médias en Ligne.

©️ Djouly MOMBRUN